Corruption, fraude, sécurité de l’information, données personnelles, informatique… Les sujets de conformité sur lesquels un grand groupe doit sensibiliser les salariés se multiplient.
Promouvoir la culture de la conformité est aujourd’hui incontournable pour faire face aux cadres règlementaires de plus en plus précis, tant en terme d’obligations, que de sanctions. La communication interne est devenu un levier stratégique pour les Compliance Officers. Ceux-ci doivent arriver à capter l’attention de leurs collègues sur un sujet aride et démontrer l’efficacité de leur démarche auprès du régulateur.
Visibilité, pédagogie et appropriation sont au cœur des attentes
Rappeler les règles est évidemment nécessaire, notamment lorsque elles remettent en questions des pratiques anciennes (cadeaux d’affaires…). Facilement perçus comme un gendarme, les services Conformité voient leur poids s’accroitre dans le quotidien des salariés… Afin d’atteindre leurs objectifs en termes de sensibilisation et d’éducation des collaborateurs, il leur faut donc adopter des approches plus subtiles.
La « Compliance » est surtout un état d’esprit qui doit promouvoir le sens des responsabilités individuelles et collectives. Il faut donc inventer de nouveaux moyens permettant d’infuser cette nouvelle culture auprès des salariés, afin notamment qu’ils aient les bons réflexes lorsqu’ils sont confronté à des « zones grises ».
Exemple chez un acteur du secteur banque-assurance
Cet acteur a déployé un programme autour de son code de conduite permettant de partager un corpus de bonnes pratiques auprès de tous ses métiers.
Une série d’ateliers ont toutefois permis d’identifier ces fameuses « zones grises » sur lesquelles l’explicitation du code de conduite était nécessaire. Créer une nouvelle instruction est nécessaire mais en rester là serait peu efficace en terme d’appropriation.
Faut-il réaliser un vidéo ? Cela pourrait être interessant pour 2 ou 3 cas, mais au delà, le procédé devient trop lourd en terme de production, mais aussi en terme d’efficacité: quel collaborateur est prêt à « binge watcher » une série de 10 mise en situation vidéo ?
C’est là que la bande dessinée devient le meilleur outil. Chaque situation a donc été scénarisée sous la forme sous la forme d’une séquence BD de 5 à 6 cases et intégrée à une fiche déployée aux personnels concernés.
Les bénéfices sont simples :
- Une lecture immédiate par les personnels concernés permettant une meilleure projection et une rétention des règles
- La mise en avant de contenus plus « techniques » que personne n’aurait pris le temps de lire si ils n’étaient pas introduit par la séquence BD